Zoom sur les caractéristiques des start-ups

À l’ère de la culture numérique, les défis du marché imposent aux créateurs d’entreprises de profonds changements dans la manière d’aborder le monde entrepreneurial. De ce fait, on voit l’apparition de jeunes entreprises appelées startups (ou start-up), porteuses d’innovation et de solutions innovantes pour la société. Ces petites entreprises novatrices ont conquis le monde économique et managérial grâce à leur potentiel innovant. Pour mieux comprendre cet univers, voyons de quoi il s’agit, ensuite, abordons le rôle des incubateurs d’entreprises.

Le concept de start-up et ses caractéristiques

Se traduisant comme une « entreprise qui démarre », la startup est l’expérimentation d’une nouvelle activité, sur un nouveau marché, avec un risque laborieux à évaluer. Elle naît souvent à partir d’une idée innovante avec un objectif sociétal bien défini, mais également économique.

En effet, le contexte économique et l’obligation de compétitivité encouragent les démarches d’innovation ouverte (ou open innovation). Mais celles-ci doivent se faire en lien avec l’ensemble des écosystèmes concernés (PME, concurrents, étudiants, experts, grand public…) pour trouver leur légitimité.

Les startups ou jeunes pousses évoluent dans le secteur du digital, car grâce à Internet elles peuvent s’adresser rapidement à de gros marchés. Et pour atteindre leur objectif, les entrepreneurs sont toujours à la recherche d’un modèle d’affaires « scalable », c’est-à-dire capable sur une échelle de temps très court de pouvoir absorber une croissance exponentielle.

Étant une entreprise collaborative, la startup est dirigée par un CEO (Chief Executive Officer) qui va prendre les grandes décisions. Son efficacité jouera un rôle important pour rassurer les investisseurs en capital-risque.

On caractérise une start-up par :

  • Son potentiel innovant
  • L’usage des nouvelles technologies
  • Son besoin de financement considérable (fonds propres, fonds d’amorçage, etc.)
  • La nécessité d’une levée de fonds importante pour soutenir sa progression

La startup doit faire face et aborder sereinement un avenir incertain sur un nouveau marché en vogue. Pour ce faire, elle peut intégrer un incubateur, connu aussi sous d’autres appellations comme couveuse, pépinière, technopole ou accélérateur d’entreprises.

L’incubateur de la startup : rôles et missions

L’incubateur aide à l’innovation et joue plusieurs rôles dans le lancement d’une startup. Outre l’accompagnement qu’il offre pour la création d’entreprises innovantes, le business school s’occupe aussi de :

  • Donner l’accès à un espace de coworking pour effectuer le travail collaboratif
  • Équiper cet espace de matériels (bureaux, ordinateurs…)
  • Faire du coaching personnalisé : créer des situations d’apprentissages pour la progression et aider à l’élaboration du business plan
  • Fournir l’expertise nécessaire
  • Assurer la mise en réseau : financier, politiques, d’affaires pour être sponsorisé par les grands groupes ou universitaires pour être en lien avec les laboratoires de recherche

En somme, l’incubateur est un accélérateur d’entreprises novatrices qui assiste les porteurs d’un projet innovant et technologique. Certains parviennent à lever des fonds afin de financer leur développement.

En France, on a Biotech, cap omega, HEC, cap digital, la BPI France, ou la bourse French tech pour le soutien à l’innovation. Il y a aussi la plateforme crowfunding qui fait des prêts aux startups. Il y a la Belle de Mai qui fait des appels à projets quatre fois par an avec une incubation entre dix-huit et vingt-quatre mois. Il y a aussi Impulse qui, à la suite de la loi Allègre sur l’innovation et la recherche, encourage la création d’entreprise au sein de la communauté des scientifiques universitaires.