La vie de l’entreprise ne se résume pas à l’optimisation de la production. Il y a des moments où elle traverse une mauvaise passe. Cette crise peut venir de l’extérieur comme de l’intérieur, et complique considérablement le rôle du leader. Quelle attitude ce dernier doit-il adopter afin d’assurer la survie de son entreprise en temps difficile ?
Le calme
C’est important de rester zen face au problème. Le calme est différent de l’insouciance : il vous permet d’analyser la situation. C’est à l’issue de ce diagnostic que vous aurez des idées claires concernant les bonnes stratégies à adopter. C’est seulement en gardant le sang-froid qu’un leader peut établir les étapes à suivre pour guider l’entreprise hors d’une impasse.
En temps de crise, un leader doit garder la tête froide en adoptant les mêmes rythmes que d’habitudes : les mêmes exigences, les mêmes principes, les mêmes protocoles. Votre nervosité peut affecter vos salariés. Dans ce cas, vous aurez un problème de plus à gérer.
Une attitude calme permet au leader de rassurer les membres de son équipe et de les encourager à continuer. Ils ont besoin d’entendre des mots réconfortants, mais évitez tout de même les promesses en l’air. Un ton calme peut rassurer et motiver les membres du personnel.
L’attitude positive.
Inutile de dramatiser la situation en s’apitoyant sur le chao qui règne déjà. Le leader doit exploiter chaque opportunité qui lui reste. C’est le moment de nouer et de renforcer la relation avec les collaborateurs (fournisseurs ou bailleurs). Ces personnes jouent un rôle important dans le redressement de votre entreprise.
L’attitude positive signifie que vous restiez optimiste en gardant en tête que cette situation orageuse est passagère. En tant que leader, vous devez inspirer confiance et espoir à vos employés et à vos collaborateurs. Une pensée positive vous permet de contrôler la situation et de surmonter les adversités. Autrement, vous risquez d’empirer les choses et d’assister au démantèlement de votre entreprise.
L’esprit d’équipe.
Le temps de crise n’est pas le moment de tourner le dos à ses collègues et à ses subordonnés. L’ennui auquel l’entreprise fait face concerne un problème d’équipe. Inutile d’exclure le personnel de l’équation en voulant résoudre le problème tout seul. D’ailleurs, c’est le moment pour toute l’équipe de se donner à fond, de maintenir chacun leurs rôles respectueux.
C’est également le moment pour le leader de considérer l’avis de chacun. Il doit encourager l’implication de tous afin d’accélérer la résolution d’une crise. Les membres du personnel apportent leur contribution en donnant leurs avis, en faisant correctement leur part du boulot. Tout de même, l’analyse des idées reçues et la prise de décision reviennent au dirigeant responsable.
Conclusion : La situation de crise est pour l’entreprise, soit une occasion de mûrir, soit la fin de son existence. Sa survie et sa prospérité future dépendent des décisions et des stratégies choisies par celui qui est à sa tête. Ces bonnes attitudes s’avèrent être d’une grande aide pour un leader en face d’une impasse.